Ce
n’est pas…
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C’est
plutôt
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Les
connaissances ne sont pas des choses qui s’apprennent de
façon statique, s’empilent et s’accumulent.
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Ce
sont des outils intellectuels qui fonctionnent dans des
situations réelles, avec la complexité
de celles-ci.
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Les
connaissances acquises ne viennent pas remplir le vide de
l’ignorance, ni se substituer aux erreurs de façon simple.
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Elles
transforment progressivement des idées et représentations
pré-existantes. Les erreurs sont structurées et sont souvent révélatrices
de modes de pensées sous-jacents.
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On
souhaite spontanément que toute explication soit aussi complète
que possible et surtout définitivement exacte. On se méfie
fortement des approximations dont on craint qu’elles ne
fassent obstacle aux apprentissages suivants.
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Le
fonctionnement intellectuel conduit souvent à des états de « semi-compréhension »
qui ne sont pas évitables, même s’ils sont insatisfaisants
pour l’esprit de celui qui maîtrise bien le domaine de
connaissance concerné.
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On
s’appuie souvent sur l’idée qu’il existe des « pré-requis »,
soi-disant indispensables à maîtriser pour qu’une notion
puisse être enseignée.
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On
peut rechercher pour chaque connaissance des niveaux variables,
en relation avec l’âge des apprenants, leurs intérêts, leurs
possibilités intellectuelles. Les premiers niveaux peuvent
comporter des « boites noires » dont le sens ne s’éclairera
que plus tard.
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La
formulation d’une notion constitue souvent le point d’arrivée
du travail scolaire. Ce qui est mémorisé risque de n’être
applicable qu’à quelques exemples choisis ou à quelques problèmes
canoniques, proches de la situation d’apprentissage.
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Un
concept est plutôt un point de départ pour l’activité
intellectuelle, quelque chose qui donne un pouvoir
explicatif nouveau. En faisant fonctionner une notion dans des
situations nouvelles, on habitue
les apprenants à dissocier son caractère abstrait de
l’exemple (ou de quelques exemples) qui ont servi à la présenter.
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